jeudi 26 janvier 2012

Interview à Dominique Cozette, créatrice du poldo-moldave !

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Je suis en train de rédiger un livre blanc sur la "gamification" (mot dont j'ai horreur, soit dit entre nous, mais ludification ne change pas grand chose).

Or en réfléchissant à la manière d'articuler mes idées, je me suis dit qu'il serait bon de trouver des exemples de gamification avant l'heure, pour expliquer que l'introduction de l'aspect ludique dans des situations réelles n'a pas attendu l'apparition du terme pour exister.

Et en bon traducteur j'ai d'abord pensé à "jouer sur les mots", et la première chose qui m'est venue à l'esprit a été la fameuse pub OMO Micro (Tutti rikiki maousse costo !), qui a marqué les esprits en mettant en scène des chimpanzés parlant le poldo-moldave :


Puis en poursuivant mes recherches, je tombe sur la déclaration d'un mec qui assure le plus sérieusement du monde que la loi Toubon avait obligé les créatifs à traduire le polod-moldave en français, juste avant de découvrir la personne qui a inventé tout ça !!! Explications ici.

Elle s'appelle Dominique Cozette.


Elle tient un blog (désopilant), je la contacte, et elle dément catégoriquement l'info, qui s'avère n'être qu'une intox :
Ce langage, ... inventé par moi, a demandé beaucoup de force de persuasion pour que le CSA (je crois qu’il s’appelait autrement à l’époque) l’accepte mais, une fois que l’accord a été reçu, nous n’avons subi aucune pression. 
Je vais quand même essayer de contacter Ph. Legendre pour qu’il arrête de colporter ce genre d’infos. Ça la fout mal quand on est dans un institut de recherche !
Monsieur Legendre, si vous nous lisez...

Ceci dit, en pensant que l'occasion était trop belle pour ne pas être saisie, je lui propose de l'interviewer, et très gentiment elle accepte.

Voici donc ses 10 réponses à mes 10 questions !

1. Lorsque l'on cause poldo-moldave, quelle est l'étymologie du terme, et notamment du préfixe. Pourquoi moldave certes, mais aussi et surtout, d'où vient le "poldo" ? Car en italien, même si on ne le rencontre pas dans les dictionnaires, "poldo" a un peu le même sens que "wimpy" en anglais, c'est d'ailleurs pour cette raison qu'en italien l'ami de Popeye, le Gontran français, s'appelle Poldo. Du reste, l'homophonie rappelle un peu "poltron", qui vient de l'italien, et avec le même sens.
Le terme poldomoldave s’est imposé à moi comme un bout de mélodie à un compositeur. Il fallait juste donner un nom à ce langage pour éviter de dire “le charabia des singes” ce qui n’était pas très fun.
2. En faisant des recherches sur le poldomoldave, j'ai découvert que le langage avait d'abord été appliqué à des humains, mais que les résultats testés sur le public avaient été décevants. Les singes ne sont arrivés que dans un deuxième temps. Extrait :

« Les créatifs, en voyage au Maroc, se rendent compte qu’ils comprennent presque mot pour mot les pubs lessivières marocaines, pourtant en arabe. Et pour cause, les mécaniques sont strictement les mêmes que celles des pubs françaises ! D’où l’idée d’inventer un nouveau langage qui pasticherait le langage traditionnel des ménagères. Le langage est inventé et appliqué à des humains. Les tests sur dessins animés fonctionnent très bien, et les films sont produits. Mais l’étape suivante est surprenante : les films de nouveau testés, s’avèrent décevants. Les consommatrices estiment qu’on les ridiculise avec un pareil langage. Confrontés au choix de devoir renoncer ou d’aller plus loin, annonceur et agence décident de pousser la logique à son terme et proposent de conjuguer ce langage avec des chimpanzés. Le principe est simple : les singes doivent reproduire les situations quotidiennes qu’on trouve généralement dans des pubs lessivières « banales » et imiter scène pour scène les mécaniques traditionnelles de ces dernières. »

 Est-ce que cette chronologie est juste ? Dans ce cas, est-ce que les mécanismes de création du néolangage ont été modifiés en passant des humains aux singes, ou est-ce que ça n'a absolument rien changé d'un point de vue créatif, notamment pour les campagnes successives ?
Un peu déformé : en voyant un film de lessive egyptien lors d’un festival et comprenant l’histoire, je me suis amusée à faire un pastiche de film lessive pour Omo, d’autant que le “client” était toujours en train de nous réclamer un nouveau “langage” (sens large = nouveau style) pour ce genre de produit. 
Je lis mon idée au directeur de création et aux responsables, ils sont écroulés de rire, et moi qui croyais juste faire un gag, je le raconte ensuite au client, complètement emballé. On fait le story board, tests OK, puis l’animatic, test OK. Puis on réalise. Le premier film est réalisé par Jean-Michel Ribes, casting excellent, mais au final, on n’est pas convaincus. L’agence prend sur elle de le faire refaire par Pascal Thomas. Même déception... Je suis mal à l’aise, ça cloche. 
Mais miracle ! le client nous annonce que de toute façon, on ne le passe plus car ils vont lancer Omo Micro. Et là, il faut frapper fort car Omo est très mal. Et c’est ma directrice artistique (on travaille toujours à deux), qui va trouver l’idée du singe (un gorille) pour signifier “maousse costo”. Le test marche super bien. On passe au film et donc, on change les humains par des singes et là, bingo ! Ça devient une vraie idée forte. 
Les ménagères testées ont toujours été enthousiastes sur l’idée car c’est l’homme, et non la femme, qui lave le linge et elle se projettent dans le couple.
3. À propos de la mécanique créative, pourriez-vous détailler un peu la manière dont ça se passait : un story-board en amont avec des contraintes de communication, le message doit être celui-ci et pas celui-là, un parcours extrêmement balisé, ou bien les choses étaient-elles davantage laissées à votre imagination et capacité d'inventer les situations et les dialogues ?
À partir du brief, la création est entièrement faite par les créatifs. La création commence par des scripts. Si elle est acceptée (il peut y avoir plusieurs idées), on fait un story-board, soumis au client. S’il est accepté, après test souvent, il peut y avoir un animatic ou, moins cher, un board filmé avec des voix qui disent le texte. 
Le langage, par rapport aux humains, s’est simplifié, non pas à cause des singes, mais par une remise en question permanente : ça doit être simple, assez compréhensible et mémorisable. C’était même plus facile qu’en français car personne ne se risquait à me proposer des mots. 
4. Sur la création des mots et des phrases, pourriez-vous être plus précise sur leur formation d'un point de vue technique : mix de préfixes-suffixes, d'anglais phonétisé, d'onomatopées, etc. Y a-t-il une retranscription "officielle" des campagnes quelque part (vu les différentes possibilités de les orthographier) ?
Je faisais ça un peu au pif, j’ai écrit beaucoup de chanson, je trouve des idées facilement, ça se faisait comme ça. Je me suis créé un carnet de mots possibles. Dès que j’entendais un mot en argot, ou familer, ou rigolo, je le consignais pour avoir des réserves au long de la campagne. La grammaire est très limitée. C’est un langage enfantin et surtout, il se rapporte à une situation concrète. Quand les variétés de la gamme se sont sophistiquées, il était impossible de les traduire, comme les parfums, les diffuseurs de je ne sais quoi... Une voix-off le disait en français. 
Je n’ai plus les textes mais si vous avez le courage de retranscrire des films, je veux bien les corriger. 
5. Vous m'avez confié dans un précédent message que cette campagne avait reçu beaucoup de prix, "notamment celui de la meilleure contribution à la langue française par Bernard Pivot !". Avez-vous connaissance d'études ou de thèses universitaires qui l'ont analysée ? Y a-t-il des liens sur le Web ?
J’ai reçu beaucoup d’étudiants qui faisaient leur thèse sur ce sujet. Mais vu le temps que ça me prenait, en plus je faisais des copies pour les images, et sachant que pas un étudiant ne m’a envoyé sa thèse, j’ai tout refusé l’année d’après. Donc, je ne sais pas. Il y a eu le grand prix Effie, voir sur le lien, qui raconte l’historique de la marque le dernier paragraphe qui concerne les prix notamment. 
Un livre du premier grand prix Effie reprend les campagnes primées cette année là et détaille sur un chapitre entier la stratégie de cette campagne. Tapez aussi “Omo Micro” sur Google et vous aurez plein de vidéos des films. 
6. Selon différentes études que j'ai pu trouver sur Internet, toutes s'accordent à reconnaître qu'à la fin des année 80 Omo était une marque vieillissante, en perte de vitesse et qui arrivait un peu à la traîne des lessives concurrentes, notamment Ariel et Skip. Or les campagnes successives des chimpanzés polodomoldaves ont complètement - et durablement - retourné cette situation, puisque la saga en 5 épisodes a été un succès incomparable à tous les niveaux : image rajeunie de la marque, capital sympathie renouvelé, retour des parts de marché aux niveaux de 10 ans auparavant, +25% de ventes entre 1990 et 1993, etc. Mais surtout, en termes de perception auprès du public, un accueil incomparable qui a laissé loin derrière toutes les autres publicités, un "vrai tabac" selon vos propres mots (voir la partie "Souvenir spontané / Publicité préférée" dans l'étude).


Donc pourquoi l'aventure s'est-elle arrêtée si vite ? En avez-vous conçu de l'amertume ? Et compte tenu des formidables répercussions pour Lever, penez-vous que votre travail ait été reconnu à sa juste valeur ?
Il faudrait que vous trouviez le bouquin de l’Effie. 
Ça a duré plusieurs années et il y a eu beaucoup de films, souvent des petites séries de 5/6 films différents, dont une série dans un vrai décor de ville avec des voix qui étaient + proches des voix humaines ordinaires. Puis il y en a eu un, génial je trouve, où les singes, 2 amoureux, font du tandem dans la campagne normande en fleur tandis que la voix de Mireille (pas Mathieu) chante “le petit chemin qui sent la noisette”. 
Les films Omo, ça va, on en a fait suffisamment pour être satisfaits. Ça devenait de + en + difficile car le budget diminuait. La faute au succès : pour un film Omo, il fallait passer 7 fois une autre marque de lessive pour le même taux de notoriété. Résultat : un plus petit budget suffisait. 
Et puis les lessiviers ne cessent d’inventer des trucs pour surenchérir, des trucs techniques qui n’ont déjà aucun sens en français, alors en poldo-moldave ! Oui, Lever a toujours applaudi cette campagne. J’ai su, longtemps plus tard, qu’ils avaient donné une énorme prime à l’agence pour nous récompenser. Or, cette prime (énorme !) est restée dans les poches des chefs...  
7. En fait, face à un succès de cette ampleur, il est difficile de comprendre pourquoi tout s'arrête si brusquement. J'ai visité le site "institutionnel" d'OMO, qui a l'air de se porter comme un charme, soit dit en passant, or je n'ai trouvé aucune trace du "charabia des singes". À votre connaissance, le groupe Unilever en parle-t-il quelque part sur ses sites ? Dans la négative, quelle est votre explication sur ce "silence" ?
Ça n’a pas été brutal, ça a shunté doucement vers l’arrêt. En même temps, l’agence fusionnait, c’était la crise dans la pub, les marques coupaient les budgets et Lever a regroupé des marques moyenne et bas de gamme dans une même création. Donc tout était à remettre à plat puisque la création devenait internationale. Adieu les singes. Le budget est partie à Londres. Je ne sais pas ce qu’il en est aujourd’hui. 
Ce n’est pas Omo qu’il faut chercher, mais Omo Micro, c’est la marque avec les singes. 
8. Pensez-vous qu'il serait possible de répéter une telle réussite : nouvelle langue, nouveaux personnages, nouvelles situations, nouveaux produits, etc. ? Ou bien selon vous le poldomoldave est destiné à rester un OVNI dans le panorama publicitaire français et mondial (puisque selon vous les tentatives de traduire ça approximativement en “poldomolve US” n'ont pas été concluantes) ?
La pub a complètement muté aujourd’hui. Comme tout. Il n’y a plus de construction d’image de marque, la qualité ou l’affectif ne sont plus des critères de choix, les supports se sont démultipliés, on n’est plus captif devant un écran de pub. Les idées sont délaissées par rapport aux possibilités techniques infinies. Non, je ne crois pas que ce soit renouvelable de cette manière, car on avait cassé un code, à l’époque. Ça avait sidéré les gens qui ne savaient trop que penser du premier spot. C’est la grosse vague d’abribus, un singe superbement photographié dans différentes tenues “sales” , en abribus, qui a enfoncé le clou. Les gens (les autres lessiviers compris) se sont dit : ça,c’est une vraie campagne de pub. 
Aujourd’hui, on fait plutôt des coups. C’est du court terme. Omo, contrairement à vos souvenirs, ça a duré plusieurs années, elle s’est ancrée dans l’esprit des gens : c’est par sa durée aussi qu’elle est devenue culte. Je ne sais pas s’il y a quelque chose à révolutionner aujourd’hui mais je me trompe forcément, un jour on va voir un truc énorme arriver ! Ou pas. 
9. Vous précisiez dans un de vos précédents messages que vous avez été « la seule personne, aussi bien à l’agence que du côté Lever, à avoir travaillé sur cette campagne Omo du début à la fin ». J'imagine pourtant que certaines décisions ont été prises en équipe, qu'il a dû y avoir des séances de brainstorming pour identifier les thèmes, etc. Ou cette solitude a-t-elle été une condition sine qua non à la réussite du processus créatif ? Ceci dit, en amoureux des mots, je suis persuadé que les gens qui font mon métier - traductrices et traducteurs de tous poils dont les mots sont la matière première -, doivent être envieux face à vos capacités créatives. Peut-être voudrez-vous rajouter un conseil, un dernier mot à leur intention...
La seule, je ne voulais pas dire solitaire. Mais il y a du turn-over énorme chez l’annonceur et à l’agence et j’étais toujours face à de nouveaux interlocuteurs. Même les directeurs de mon agence ont été remplacés, même ma directrice artistique qui a fait partie d’une charrette. J’étais (je suis) la seule personne à connaître l’historique de cette aventure de bout en bout. J’étais devenue l’experte car j’avais tout vécu, même les résultats des études puisque avant d’être créative j’étais psychologue puis chargée d’études. Peut-être cela m’a t-il bien aidée puisque je pouvais préjuger des résultats des tests et en discuter avec les responsables. 
Il n’y avait pas de séances de brainstorming sur cette marque puisque son domaine, sa cible, son expression étaient établies. Il y en avait peut-être chez l’annonceur pour créer de nouvelles gammes, avec de nouveaux parfums, je ne sais pas... 
En tout cas, c’était toujours pareil : le client donne le brief aux commerciaux agence avec les avantages produit, les plus. Eux le transforment en brief créatif : “que doit-on communiquer” et hop, on se met au travail mon directeur artistique et moi. C’était très simple. 
Pas de conseil à donner, non. Les gens qui aiment les mots sont riches et chacun gère sa richesse comme il veut. 
10. Nous voici arrivés au terme de ce questionnaire. Souhaitez-vous mentionner autre chose en rapport avec cette formidable aventure, quels sont les souvenirs que vous en gardez, positifs et/ou négatifs ? Et toute cette histoire a-t-elle été à l'origine de rencontres humaines qui vous ont marquée ? A-t-elle influé la suite de votre parcours ?
Ce fut une très belle aventure car elle montre que, quel que soit le domaine traité — et Dieu sait que personne ne voulait faire de création pour les lessives — il y a toujours moyen de le faire de façon créative. Mais, et c’est essentiel, il y a eu conjonction de gens intelligents : un directeur de création et des commerciaux qui y croyaient, des clients qui ont tout de suite senti l’idée, même le grand patron d’Unilever qui n’a pas une fois hésité à lancer la campagne. Et puis des acheteurs qui, par sympathie, achetaient le produit. 
Ce n’est que du positif. J’ai rencontré des singes extrêmement attachants, je ne plaisante pas, je les revoyais, ils vieillissaient, j’en ai connu bébés, on les retrouvait jeunes adultes. J’étais bien considérée car ça me “posait” tout de suite et c’est important dans le boulot quand on est pris au sérieux. J’ai eu des interviews sympas, des articles un peu partout, on a fait un disque aussi (mais il n’est pas sorti à cause de la bêtise d’un commercial). Et puis les tournages à Los Angeles, ça c’était top. Plus tard, on a fait venir les singes en France et à Prague, c’était à chaque fois des aventures hors normes avec des gens très sympas. C’est le meilleur souvenir de ma carrière publicitaire. 
Dominique Cozette, je vous remercie vivement d'avoir bien voulu répondre à ces quelques questions, et soyez assurée de mon admiration pour la créativité dont vous avez su faire preuve.

samedi 7 janvier 2012

The Gamification's Conceptual Universe

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How could we conceptualize the universe of gamification?

I believe there are two ways to do it:

1. with domain names (from an initial corpus of 440,212 dot-com names with the sequence *GAM* inside)
2. with corpus analysis (from a corpus of 54 targeted blog posts totalizing 47,083 words, with an average of about 872 words by post)

Then you can mix the outcomes and obtain the following 17 common key concepts:


* * *

1. Domain names

The goal is to find main key concepts about gamification, by assuming that if gamification is your core business, you'll want to identify a relevant dot-com domain, www.gamification.com for instance!

So what if gamification.com is not available - and surely it is not - but you want to keep your creative path with a generic name (here I don't talk about trademarks and brands)?

Then the main way to define a compelling domain name, especially if you want to optimize your ranking in SERPs amid the GAMING world (which is very crowded in dot-coms as we'll see later), is to sort the best combination of other related keywords (adjectives, nouns or even numbers) in order to associate them with your core concept.

That means if one is able to access the Verisign dot-com's zone file, updated each day (which totalized almost 100 million domains by December 2011), it's possible to extract all relevant names and analyze them.

Now the good news is that I get access to this file, so I extracted all dot-com names containing the sequence GAM: 440,212 names, of which 82.58% (363,519 names) contain the sequence GAME (317,380 = 72.1%), and GAMI (46,139 = 10.48 %), from which I removed all those with GAMING inside (36,152 = 78.35% of the *GAMI*) and kept only the sequence GAMIF (540 names = 5.4%), then isolating *GAMIFI* (263 names, including 170 GAMIFICATION and 40 GAMIFIED), and *GAMIFY* (154 names), to finally obtain a file of 417 relevant dot-com names (analysis performed on the Verisign file updated January 3, 2012).

Once you get the final file, you eliminate from it all the words *GAMIFICATION*, *GAMIFIED*, *GAMIFY*, and look at the remaining terms.

Here is the semantic cloud of the 70 key concepts with two or more occurrences in the 417 names:


Anyway, it's interesting to point out that the first key concept associated to Gamification in this file is ... LIFE!

Maybe a clue than gamification of businesses and virtual worlds is creating an expectation among people in the real-life interactions?

* * *

2. Corpus analysis

I tracked the keyword "gamification" on Twitter yesterday (January 06, 2012), and I came out with 54 blog posts (mainly) talking about this subject, of which you'll find respective URLs at the bottom of this post.

Then I gathered all posts in one single text file (globally 47,083 words) to be processed for a statistical analysis, and I wondered which word would have been the most quoted, except for GAMIFICATION (466 times), GAME (408), GAMES (266) and GAMING (139).

Well, the winner is SOCIAL! (quoted 217 times), first one of 70 nouns with 25 occurrences or more each. Here is the table:


The only two brands quoted are Facebook and Foursquare! Regarding the presence of Bogost (Ian) and Cow, it's due to the quite long post by New York editor Jason Tanz, recently published on Wired and present in the sample.

Now, mixing the two outcomes (dot-com file + blog posts corpus), the final result is a common ground of 17 key concepts mainly associated to gamification:


* * *

Anyway, it's also interesting to have a look to the differences between the other 53 terms of each outcome (alphabetic order):


Such a complementarity!

Now, next time you'll read something about gamification, try to compare the main concepts expressed by who is writing with this Gamification's Conceptual Universe, and most probably, it is likely that you'll find the key concepts you're reading listed above. But if it's not the case, or if you think I've forgotten some important terms in this post, please let me know about that!

* * *
I'll conclude by mentioning the 54 blog posts with name of respective writer when known and date of publication when available:

1. 2011 Was Big For Gamification – 2012 Should Be HUGE
January 2, 2012 By James Hicks

2. Enterprise Gamification: How Gamification will Make the Social, Collaborative Dream a Reality
By Josh Greenbaum on January 5, 2012

3. Cloud HCM and the Rypple effect
Posted by Stuart Lauchlan on Fri, 06/01/2012

4. Can Gaming Change Education?
By Meris Stansbury, December 9th, 2009
quoted by Ian Jukes / Jan 6, 2012

5. Research Summary: Demystifying Enterprise Gamification For Business
Published on December 7, 2011 by R "Ray" Wang

6. Gartner Says By 2015, More Than 50 Percent of Organizations That Manage Innovation Processes Will Gamify Those Processes
Analysts Explore the Role of Enterprise Architects in Gamification at Gartner Enterprise Architecture Summit 2011, May 9-10, London, and June 22-23 in San Diego
Egham, UK, April 12, 2011—

7. The next trend in social media? Real life gamification.
3RD JULY 2011 by LAUREN FISHER

8. Gamification: This is not a term I’d like to see banned…
Published on Wednesday, Dec. 28, 2011 by Dennis Howlett

9. Gamification’s Three Disciplines
December 7th, 2011 / GabeZ

10. Why Did We Look The Other Way on Competition, Gamification?
Haydn Shaughnessy, Contributor @ Forbes
TECH | 12/14/2011 @ 5:14AM

11. 7 Gamification Predictions for 2012
Written by Mario Herger Wednesday, 28 December 2011 20:09

12. TOP 20 GAMIFICATION GURUS – JANUARY 2012
January 5th, 2012 by Toby Beresford

13. Gamification
Posted December 29, 2011 by Curt Finch

14. How Brands Should Use Social Gaming to Drive Engagement?
White paper on social games, by Adam Archer
DECEMBER 06, 2011

15. Foursquare’s claim to fame, the check-in, could become its downfall
December 29, 2011 | Jennifer Van Grove

16. Using Social Media and Gamification
posted 12/28/11 by Nate DaPore

17. Gamification in Education: Should We Play?
Posted 8/23/11 12:59 PM ET by Daniel Donahoo

18. Careverge Says It’s the First HIPAA-Compliant Social Network
posted JANUARY 5, 2012 AT 8:51 AM PT by Liz Gannes

19. Stop Texting While Driving With Gamification
Posted 1/4/12 05:59 PM ET by Gabe Zichermann
& Slideshare...

20. Gamification, Virtual Worlds and The Gartner Hype Cycle
Posted on 15. Dec, 2011 by karlkapp in 3D worlds, Games

21. 2011 Hype Cycle for Emerging Technologies
Tim Finin, 6:23am 24 August 2011

22. The Curse of Cow Clicker: How a Cheeky Satire Became a Videogame Hit
By Jason Tanz
December 20, 2011 | * Wired January 2012

23. Understanding Games: Gamification, Game Mechanics, Game Design
Posted January 4, 2012 by Rick Liebling

24. Gamification of the Intranet
January 5, 2012 | ellisa

25. Enterprise 3.0: Moving From Engagement to Participation Through Gamification
By Corinne Schmid (@itzcorinne) Feb 23, 2011

26. Gaming Business or Gamification of Business?
By Jacob Morgan (@jacobm) Jan 24, 2011

27. Revolutionizing Work Design Through Smarter Gamification
By Blake Landau (@blakelandau) Jan 24, 2011

28. Small Business: Gamification and You
by KEN on JANUARY 4, 2012

29. Gamification in Education 2012
DECEMBER 30, 2011 by Ilona Buchem

30. The purpose of gamification
by Gabe Zichermann | @gzicherm | 26 April 2011

31. Is Gamification The Right, Best Name?
Posted Jul 26th, 2011 by Rick Liebling

32. Project Noah Gamifies all that Nature has to Offer
December 14th, 2011 Jeff Lopez

33. 10 Gamification Predictions for 2012
Posted on December 30, 2011 by Kris Duggan

34. Gamification and CES: Ford Gets the Ball Rolling
Posted on January 3, 2012 by Carrie

35. Yes, Gamification Can Help Your Business Internally
Posted by TJ Keitt on January 3, 2012

36. 2012: THE YEAR ENTERPRISE GETS IN THE GAME
January 4th, 2012 by Rajat Paharia

37. The Great Gamification Debate: What is Gamification, What is it Good For, and Why Does it Matter?
Posted by Knowlton Thomas on Thu, January 5, 2012 4:00 PM

38. 4 ways brands use social games on Facebook
Posted January 5th, 2012 in Articles by Eko S

39. Weight Watchers' new game – a tough diet pill to swallow
Simon Parkin
guardian.co.uk, Thu 5 Jan 2012 11.46 GMT

40. Every Startup CEO Should Understand Gamification [INFOGRAPHIC]
by Jason Keath on 04.01.2012

41. Get Ready For Gamification: Announcing Cisco Social Rewards
December 22, 2011 at 4:24 pm PST
Deanna Govoni

42. The Six Rules of Gamification
November 29th, 2011 GabeZ

43. Enterprise Gamification: How Gamification will Make the Social, Collaborative Dream a Reality
Posted on January 5, 2012 by JoshEAC

44. Healthcare Takes It Up A Level On Gaming
by Matt Wise, Dec 30, 2011, 8:36 AM

45. Gamification in 2012!
6 JAN 2012

46. Level-up life: how gaming can enhance your reality
04 January 2012 by Sally Adee

47. Do You Play On Social Media Sites? Do You Contribute? Are You "Workin" It All the Time?
6 JAN 2012
jmacofearth @ 7:24 am

48. Gamification
Bing Gordon, partner at Kleiner Perkins, talking about the importance of Gamification.

49. DeanBeat: Game companies raised a record-breaking $1.54B in 2011
January 6, 2012 | Dean Takahashi

50. Work is a Serious Game
Byron Reeves

51. Will Call Center Gamification Increase Productivity?
November 11, 2011 by Rich Tehrani
& Slideshare...

52. My prediction for 2012 and beyond: gamification of the entire social web
2012/01/04/ by alistercameron

53. Is Gamification Right for Your Business? 7 Things to Consider
December 24, 2011 by Erica Swallow

54. Gamification: In Defense of a Buzzword
2011/12/12 Joey Strawn

Have a good read!

lundi 5 décembre 2011

Intervista a Massimo Marchiori, ideatore di Volunia

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Cfr. versione in francese dell'intervista!

Questa intervista nasce da un post che ho scritto per presentare oltralpe Volunia, motore di ricerca tutto italiano di prossima generazione. Ringrazio di cuore Massimo, che si è prestato molto volentieri al dialogo, rispondendo alle mie domande.


1. Nel mio primo post pubblicato in francese per annunciare il lancio di Volunia, nell'insieme i commenti sono stati piuttosto negativi: "solo chiacchiere", soltanto uno in più dei tanti che hanno annunciato di voler sfidare Google e che sono finiti nel dimenticatoio, tanto lascia il tempo che trova, e persino "pubblicità ingannevole", ecc. Come rispondi a tutte queste persone, e più generalmente a tutti quelli che mettono le mani avanti senza neanche sapere di che parlano né in che consiste veramente Volunia?
Massimo:

Direi che... hanno ragione!

Hanno ragione perché Google è un gigante ed è impossibile per una start-up pensare di sconfiggerlo. E la storia è piena di esempi di "proclami" che per farsi pubblicità hanno annunciato di sconfiggere Google, e poi sono finiti male. Ma un conto è quello che si legge in molti titoli delle news (ho letto tantissimi "anti Google", oppure "Volunia vuole sconfiggere Google" etc.), un conto è quello che ho detto nel video Youtube. L'ho fatto di persona proprio perché volevo che il messaggio fosse chiaro e non equivocabile: il video è lì.

Non ho mai detto che con Volunia voglio sconfiggere Google, ed anch'io se sentissi qualcuno osare dirlo sarei scettico, perché Google attualmente è troppo grosso. E perché chiunque se ne intenda un po’ di motori di ricerca sa che fare un motore di ricerca che anche solo si avvicini a Google, senza nessuna innovazione, è già un lavoro tremendo, per la complessità che ormai fare un motore di ricerca "world-wide" ha raggiunto.

Quindi, niente "anti Google": ho detto che ho voluto fare un motore di ricerca diverso, che permetta alla gente di fare alcune cose meglio ed in maniera differente. Che sia simile al motore di ricerca del futuro che avremo fra cinque anni.

La competizione diretta è improponibile: Google per come lo vedo io è come un boxeur di 200 chili (per le risorse che ha). Potentissimo nella lotta, può sterminare ogni altro lottatore che pesa pochi chili (qualunque start-up). Quindi, ogni competizione diretta è pura follia, spreco di tempo e di energie.

Ma se invece di fare la lotta sul ring ci sfidiamo a carte, ecco che il boxeur non è così a proprio agio. E quindi, ecco il punto, occorre fare qualcosa di nuovo, smetterla di pensare che l'unico modo in cui si possa cercare sia quello dettato ora dagli attuali motori di ricerca, e pensare ad altri modi possibili.
2. Uno dei commentatori criticava anche il nome stesso di Volunia, dicendo che non era abbastanza semplice da diventare un riflesso per la gente che cerca sul Web. Potresti dirci com'è nato questo nome, il perché della sua scelta e la sua "etimologia creativa"?
Massimo:

Anche qui... sono d'accordo con il commentatore. E sono in disaccordo, contemporaneamente.

Trovare il "nome giusto", che vada bene a tutti, è impossibile. Volunia deriva dalle parole "volo" e "luna", che stanno a significare la nostra voglia di puntare in alto, di aspirare a qualcosa di più che semplicemente restare sulla normale terra cui siamo abituati. In più aveva il prefisso "vol" che ha portato fortuna all'altro socio finanziatore (Pireddu), che aveva fondato Voljatel, Telecom slovena.

Ma non era certamente l'unico nome che abbiamo valutato: perché ognuno di noi ha i suoi gusti, ma quello che conta sono le persone, non noi stessi. Avevamo selezionato un'altra trentina di nomi, alcuni anche molto più corti o magari più "trendy", e quello che abbiamo fatto è fare un sondaggio che includesse persone di tutto il mondo, dall'Italia alla Francia agli USA al Giappone alla Cina etc. etc., per avere il loro gradimento.

Alla fine, il vincitore è stato Volunia: a qualcuno non piaceva, ma alla maggioranza (nel mondo) è quello che è piaciuto di più. Dopodiché... dopo il nome, quello che conta veramente è cosa farà il motore. Anche "Google" all'inizio sembrava un nome strano e non attraente (per la radice "goo" in inglese, per la difficoltà di pronuncia in molte lingue), ma poi alla gente è piaciuto il motore, e ora piace anche il nome.
3. Capisco che non vuoi dirci molto sui dettagli per evitare di dare un vantaggio ai tuoi futuri concorrenti come Google o Microsoft, però quando affermi che cercare con Volunia significherà fare "una nuova esperienza" e vedere la ricerca con "una prospettiva diversa", cosa puoi dirci di più per incentivare la curiosità e le motivazioni delle persone ad iscriversi alla fase di "beta test" ed invogliarli a considerare queste premesse con uno sguardo decisamente più positivo ed ottimista?
Massimo:

Da anni in tutte le conferenze a cui partecipo vado dicendo che il più grosso errore che hanno fatto tutti quelli che volevano fare un nuovo motore è stato cercare di rifare Google, magari migliorandolo appunto del 10%.

Battaglia persa.

Ma non funziona così, per innovare veramente occorre discontinuità, non continuità. Occorre prendere il futuro lontano e cercare di avvicinarlo a noi, non migliorare di poco il presente. Ed è quello che ho cercato di fare con Volunia: forse non avrà successo, ma sono sicuro che fra cinque anni tutti i motori di ricerca saranno così, ed è quello che conta.
4. Cercando di capirne di più sul background che starebbe dietro alla creazione di un nuovo motore, ho trovato una tua intervista di un anno fa, di estremo interesse, anche perché secondo me potrebbe nascondere tra le righe alcuni dettagli sull'approccio che sta dietro a Volunia. Ne cito tre:

4.1. Quando dici "C'è qualcuno che sta provando a fare un motore di ricerca trasparente, ma è una strada impraticabile", parli di Volunia? In quel caso però, "strada impraticabile" saprebbe di sconfitta. A che cosa ti riferivi esattamente con questa frase?
Massimo:

Non mi riferivo a Volunia, parlavo del fatto che i motori di ricerca, così importanti nella società di oggi, sono praticamente senza controllo, per cui possono influenzare pesantemente le opinioni delle persone, come nessun media.

Possono decidere cosa mostrare e come mostrarlo, hanno troppo potere.


Un motore di ricerca trasparente sarebbe open-source, e tutti potrebbero controllare la sua imparzialità. Ma è ancora troppo presto per il motore open-source, perché oggi come oggi servono ancora troppi soldi per fare e mantenere operativo un motore di ricerca.
4.2. Quando evochi la preistoria del web, trasformato da un'enciclopedia ad una piazza sociale, aggiungi "è su questo concetto che bisogna concentrarsi", soffermandoti prima sull'interazione vocale, e poi su quello che chiami: "il mosaico sociale", concludendo che "l'obiettivo è oltre"... Potresti dirci se questo tuo concetto di "mosaico sociale" si riferisce anche a Volunia? E perché si? Oppure perché no?
Massimo:

No, il mosaico sociale è un altro progetto non-profit cui ho lavorato con due miei studenti: ho anche preso il dominio (www.supermosaic.org), ed il sistema è praticamente pronto, ma visto il lancio di Volunia, il lancio è stato rimandato.
4.3. Cominci l'intervista con queste parole: "Sono uno scienziato che vuole fare qualcosa di bello per il mondo". In che senso Volunia sarà in grado di "fare qualcosa di bello per il mondo"?
Massimo:

Qualcosa di bello per il mondo è quando le persone sono felici, quando riusciamo a migliorargli la vita, quando riescono a fare con meno fatica quello che facevano prima, o a fare cose nuove che sono utili. L'idea di Volunia mi è venuta proprio per questo, per aiutare le persone. Penso sia una cosa bella, che migliorerà il mondo: che abbia successo oppure no, ci avvicinerà al futuro, dando una mossa alla situazione attuale dei motori di ricerca, abbastanza statica per via dei grossi monopoli. È quello che intendo nel video con "let's shake the web".
5. Ho letto in un articolo che sembra saperne di più degli altri l'ipotesi seguente:

L’ipotesi più accreditata è tuttavia quella secondo cui Volunia dovrebbe basarsi sul concetto di web semantico o altrimenti detto 3.0. Volunia si discosterebbe quindi dalle logiche tradizionali utilizzate dai motori di ricerca, che elaborano le relazioni tra le pagine web, analizzando i collegamenti ipertestuali in esse contenuti. L’approccio semantico, al contrario, prevede che la connessione fra i testi e le parole vada al di là del legame sintattico, ma si basi soprattutto sul significato dei documenti pubblicati e sulla possibilità di metterli in relazione fra loro mediante parole-chiave che "sostengono" il testo scritto.

Ti risulta che questa ipotesi si possa applicare veramente a Volunia?

6. Quando parli di "interazione vocale", questa cosa mi fa pensare a Siri, tecnologia considerata da Eric Schmidt come una minaccia per Google. Ora dietro a Siri ci sarebbe Wolfram Alpha, e siamo in pieno nel Web semantico. Non solo! Trap.it, come Siri, si fonda su di un progetto Cognitive Assistant that Learns and Organizes per una ricerca personalizzata via la curation e l'intelligenza artificiale. Pensi che queste mie ipotesi si possano applicare anche a Volunia?

7. Conclusione: facendo un mix di tutti gli elementi di cui sopra, direi che oramai si passa dalla ricerca alla scoperta (from search to discovery) con un cocktail di web sociale e semantico sapientemente dosato. Quindi se dovessi definire Volunia in questo modo, cosa mi risponderesti: acqua, fuoco e fuocherello?
Massimo:

Alle domande 5, 6 e 7, purtroppo (perché ovviamente mi dispiace non poter rispondere, è una situazione spiacevole per uno che oltre che scienziato è un insegnante...) devo rispondere "no comment" per ora.
8. C'è qualcosa che vuoi aggiungere, a ruota libera?
Massimo:

Un paio di cose: la prima è che stiamo aspettando di raggiungere una adeguata massa critica, con abbastanza utenti da ogni parte del mondo, prima di partire con la fase di test.

È importante che sia un test mondiale, perché l'inizio del test implica svelare le novità di Volunia, e quindi deve essere un test completo. Per questo stiamo ancora aspettando, chiedo quindi a tutti un po’ di pazienza.

Secondo, vorrei aggiungere che Volunia ha un grandissimo margine di miglioramento: ora abbiamo implementato solo una parte di tutta la visione che ho in mente, perché ad un certo momento occorre andare pubblici, e le nostre risorse sono limitate.

Volunia uscirà con una parte significativa per le novità che porta, ma tante altre sono in lista d'attesa. Dipenderà dalla fiducia che ci daranno gli utenti: siamo una start-up, e non abbiamo finora avuto grosse risorse economiche come Google o Microsoft o Yahoo, anzi.

Ma se le persone capiranno lo sforzo che abbiamo fatto e la visione di futuro che stiamo proponendo, e Volunia comincierà ad avere successo, allora inizierà il vero divertimento, e sarà tutto il mondo del web a beneficiarne.
(Le parti evidenziate con grassetto nelle risposte di Massimo sono mie)


Grazie ancora a Massimo Marchiori, e augurissimi di lunga vita e tanto successo a lui e a tutta l'équipe dietro a Volunia!