vendredi 20 octobre 2017

Le marché chinois de la traduction

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Ce billet est la mise à jour de la partie homonyme d'un billet de 2013 intitulé « Le marché mondial de la traduction et les 5 forces de Porter ». Pour rappel, voici un extrait de ce que j'écrivais :
  • Le marché chinois de la traduction
Le 6 décembre 2012 la TAC (Translators Association of China) a fêté à Beijing ses trente ans d’existence, et publié pour l’occasion le "Report on 2012 China's Language Service Industry Development", qui est selon les mots de M. Guo Xiaoyong, vice-président de la TAC, « le premier rapport publié par l'industrie chinoise de la traduction depuis la fondation de la République populaire de Chine en 1949 » (the first authority industry report released by the Chinese translation industry since the People's Republic of China was founded in 1949), destiné à servir de référence pour une "planification scientifique" de l'industrie des services linguistiques en Chine.

Donc selon ce rapport très « officiel », le C.A. dégagé par l’industrie des services linguistiques en 2011 a été de 20 milliards de $ (125 milliards de Yuans), en progression de 26% par rapport à 2010.

En termes d’emplois, cela se traduit (c’est le cas de dire) par 1,2 million de salariés dans l’industrie des services linguistiques, dont 640 mille traducteurs (53,8 % du total).

Là encore les prévisions pour 2015 envisagent un C.A. plus que doublé, à presque 42 milliards de $ (260 milliards de Yuans), pour 2 millions d’emplois.

Des chiffres fortement discordants avec ceux de CSA, qui prévoit tout juste 5 milliards de $ de plus en 2015 (47,3 Mds $), mais pour l'ensemble du marché mondial, cherchez l'erreur !

(…)

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À l'époque, j'avais ouvert une discussion sur le forum chinois de Proz pour tenter d'en savoir plus, mais même parmi les professionnels, ce rapport semblait avoir eu peu d'écho. Parmi les réponses plus significatives à mes interrogations, je citerais les avis dubitatifs sur la véracité des chiffres avancés, sans pour autant mettre en doute l'utilité du rapport (But while surveys like this aren't exactly trustworthy, they're not useless, either).

Ma position était la suivante :
4. The thing that makes me think most about all this matter is that it is a highly political issue! Have you clicked these links?

http://www.china.org.cn/arts/National_Translation_Conference/2012-12/03/content_27297680.htm
http://en.chinagate.cn/2012-12/06/content_27333037.htm

I can’t believe that this two-volumes report (!) is just for propaganda. There is clearly an element of propaganda, but I see also in this story a turning point in the way the Chinese authorities want to tackle the problem, with a strong political will at the highest level to make things happen. Now than China is quickly becoming the world's first commercial power, I think they understand that languages are at the heart of this expansion...

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En clair, la décision de publier le premier rapport sur l'industrie chinoise de la traduction depuis 1949 est hautement politique, certes, mais elle ne se limite pas à la seule propagande, traduisant plutôt la prise de conscience des autorités chinoises que l'industrie des services linguistiques est au cœur de l'expansion commerciale d'un pays destiné à devenir tôt ou tard la déjà première puissance économique mondiale !


C'est donc aussi une reconnaissance de l'importance de la langue, confirmée par la publication en 2016 du « Blue Book of Language Services for “Go Global” Strategy of Chinese Enterprises », qui fait suite à la sortie en 2015 d'un rapport sur la mondialisation des entreprises chinoises, mis à jour en 2016 :


Jack Ma lui-même, dont Alibaba est probablement le seul concurrent capable de se mesurer avec Amazon, déclarant qu'il table sur la réalisation de 50% de son C.A. hors de Chine d'ici 2025.

Il est d'ailleurs intéressant d'observer que Renato Beninatto, qui revient aujourd'hui aux études de marché avec Nimdzi, place le chinois au second rang des langues plus "localisables" (à savoir celles qui ne valent plus seulement par leur nombre de locuteurs dans le monde, mais plutôt par le potentiel économique qu'ont ces locuteurs de consommer sur le Web), respectivement entre l'anglais et l'espagnol (quant au français, il se classe en quatrième position devant le japonais, ces cinq langues représentant à elles seules à peu près 80% de la consommation en ligne !).

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Je suis abonné à la newsletter de l'ATC, et j'ai reçu récemment un lien vers les présentations données lors de leur dernière université d'été, dont une qui m'a particulièrement intéressé, intitulée "What You Need to Know About China’s Language Service Market". La présentation n'est malheureusement pas disponible au public, mais j'ai contacté ses deux auteurs, Sisi Su et Kain Jagger, pour leur demander l'autorisation de les mentionner, qu'ils m'ont très gentiment donnée. Sisi Su spécifiant que les données que je souhaitais citer sont extraites du « Blue Book of Language Services for “Go Global” Strategy of Chinese Enterprises » rappelé plus haut.


Voici donc les données marquantes du rapport :
  • au mois de juin 2016, il y avait 7 369 sociétés de traduction recensées en Chine, pour un marché "local" estimé par les chinois à 23 Mds $ (dans la continuité du rapport de 2012) ;
  • en comparaison avec les États-Unis et l'Europe, 36% des sociétés chinoises ont 10 salariés ou moins en interne (contre 65% et 42% respectivement).
Donc déjà, en raisonnant très large, même si l'on calculait 10 salariés par société, ça nous donnerait par excès 74000 traducteurs, chiffre à comparer avec les 640000 traducteurs estimés dans l'étude de 2012, soit une différence de plus d'un demi million de traducteurs indépendants...

En plein essor donc, quand bien même notre métier reste très fragmenté par nature !

Quant aux industries les plus demandeuses en besoins linguistiques, ce sont :
  1. IT & Télécoms
  2. Machines-outils
  3. Énergie
  4. Médias
  5. Produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux
  6. Architecture
  7. Finances
  8. Activités conseil
J'y ajoute deux diapos sur la répartition des produits/services offerts, et sur les principaux défis (portant essentiellement sur les prix, les ressources humaines et la qualité) à relever pour les fournisseurs chinois de services linguistiques :



Merci donc à Sisi Su et Kain Jagger pour leur disponibilité.


J'ajouterais un billet intéressant publié par l'agence de Kain sur la réalité des langues parlées en Chine, dont le cantonais et le mandarin, où l'on voit bien qu'une large partie du pays n'est pas couverte... Cela dit, en suivant le raisonnement de Renato Beninatto sur le potentiel économique de la langue en fonction de la capacité de ses locuteurs de consommer en ligne, il est évident que le mandarin se taille la part du lion !


En conclusion, jusqu'à présent il a toujours été très difficile d'approfondir la situation réelle du marché chinois de la traduction, vu le peu de données disponibles. Cependant la situation est en train de changer, et il ressort d'informations concordantes que les chinois sont en train de prendre conscience de son importance cruciale.

Dans l'autre sens, est-ce que les occidentaux ont également conscience de la nécessité de proposer leurs services aussi en chinois ? Rien n'est moins sûr...




samedi 7 octobre 2017

La carte de France 2017 des acteurs de la traduction

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Dans le cadre d'une mise à jour de mes précédents billets sur la traduction en France (datant déjà de 2014, dont vous trouverez les liens en P.S.), j'ai procédé aujourd'hui à un nouveau recensement des acteurs français de la traduction sur le site Infogreffe, 42 mois après le précédent (effectué le 8 avril 2014).

Le chemin à suivre est toujours le même : 74 AUTRES ACTIVITÉS SPÉCIALISÉES, SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES / 7430Z TRADUCTION ET INTERPRÉTATION.

À l'époque :
Total des acteurs impliqués (sociétés + traducteurs-interprètes en profession libérale) pour les 22 Régions en Métropole plus les DOM-TOM : 19 813 (que j'arrondirai à 20 000 le cas échéant). 
En effet, si nous n'avons qu'environ 12 000 sociétés sur ce total de 20 000, cela signifie que les traducteurs-interprètes exerçant en entreprise individuelle représentent grosso modo 40% des acteurs (env. 8 000) du marché de la traduction en France.

Quant à leur répartition géographique, elle se divise en trois blocs :
  • La Région Île de France l'emporte haut la main avec 38,28% des entreprises : 7 584 ;
  • Le deuxième bloc comprend huit Régions qui dépassent respectivement 3% : Rhône-Alpes, PACA, Aquitaine, Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Bretagne, Alsace, Pays de la Loire, soit 42,37% avec 8 396 entreprises ;
  • Le troisième bloc comprend les DOM-TOM et les 13 Régions restantes qui sont en-deçà de 3% : Nord-Pas-de-Calais, Centre, Poitou-Charentes, Lorraine, Haute-Normandie, Basse-Normandie, Bourgogne, DOM-TOM, Auvergne, Picardie, Limousin, Franche-Comté, Champagne-Ardenne, Corse, soit 19,35% avec 3 833 entreprises.
Nous avions donc précisément 19813 intervenants "7430Z", contre 20735 aujourd'hui pour la France métropolitaine (je ne compte pas les DOM-TOM en tenant la différence pour négligeable), soit une progression d'environ 5% sur 3 ans et demi.

De plus, entre-temps, le paysage régional français s'est considérablement modifié, puisque nous sommes passés de 22 à 13 régions :
  1. Auvergne - Rhône - Alpes
  2. Bourgogne - Franche - Comté
  3. Bretagne
  4. Centre - Val de Loire
  5. Corse
  6. Grand Est
  7. Hauts-de-France
  8. Île-de-France
  9. Normandie
  10. Nouvelle Aquitaine
  11. Occitanie
  12. Pays de la Loire
  13. Provence - Côte d’Azur
Donc en omettant la Corse, puisqu'elle n'est en fait qu'une "collectivité territoriale à statut particulier", selon la dénomination officielle (et qui ne compte que 65 acteurs, 29 en Corse du Sud et 36 en Haute Corse), cela nous donne un total de 20670 codes "7430Z", dont je vous propose la répartition géographique sur la carte suivante :


- Le chiffre en jaune est l'Île de France : 7821, soit 37,84% (contre 38,28% en 2014)

- Les chiffres en rouge sont les 5 autres régions ayant plus de 1000 codes "7430Z" :
  1. Auvergne - Rhône - Alpes (2308)
  2. Occitanie (1768)
  3. Provence - Côte d’Azur (1710)
  4. Nouvelle Aquitaine (1624)
  5. Grand Est (1359)
- Les chiffres en blanc sont les 6 régions ayant moins de 1000 codes "7430Z" :
  1. Bretagne (855)
  2. Pays de la Loire (811)
  3. Hauts-de-France (803)
  4. Normandie (608)
  5. Bourgogne - Franche - Comté (516)
  6. Centre - Val de Loire (487)
Ces 11 autres régions représentant 12849 acteurs, soit 62,16% (en légère progression par rapport aux 61,72% en 2014).

Pour celles et ceux qui souhaiteraient connaître les détails par département, cliquez ce lien.

En commentaire à mon billet de 2014, M. Hugues Mantoux observait ceci :
Lorsqu'on parle du marché de la traduction en France, l'on se fie généralement au code NAF et à des études comme celles de Common Sense Advisory. 
Mais lorsque l'on regarde les choses d'un peu plus près, on s'aperçoit d'une part que 20% environ des sociétés dont le code NAF est "Traduction et interprétariat" n'ont rien à y faire (imprimerie, reprographie, sociétés de domiciliation...) et d'autre part que l'on mélange le CA de sociétés qui font essentiellement des logiciels de traduction (Systran, Lionbridge...) ou de l'événementiel. 
Oui la traduction est une activité économique essentielle, mais je ne vois vraiment pas où trouver ce fameux marché de 800 millions d'Euros en France...
Je ne peux certes pas prétendre fournir un découpage exhaustif, notamment sur les proportions exactes entre sociétés et freelances, mais j'observe que l'étude 2017 de la CNET inclut le volume d'affaires du marché de la traduction en France dans une fourchette comprise entre 600 millions et 1 milliard d'euros (moyenne : 800 millions), avec une progression supérieure à la "dynamique du marché global" enregistrée par Common Sense Advisory.

Renato Beninatto, ex CSA qui revient aujourd'hui aux études de marché avec Nimdzi, a une théorie fort intéressante sur le potentiel de marché associé à une langue, qui ne vaut plus seulement par son nombre de locuteurs dans le monde, mais plutôt par le potentiel économique qu'ont ces locuteurs de consommer en ligne. C'est ainsi qu'il place le français au quatrième rang des langues plus "localisables", respectivement derrière l'anglais, le chinois et l'espagnol, et juste devant le japonais. Ces cinq langues représentant à elles seules à peu près 80% de la consommation en ligne !

Dans le billet d'actualisation des grands groupes français de traduction que je publierai début 2018, je m'efforcerai de faire la part des choses entre "pure players" et groupes dont la traduction ne représente qu'une partie de leurs activités (mais une part significative pour des acteurs comme Sonovision, Ubiqus ou Mapi Group, en ne citant que les principaux).

Quant aux départements "francophonie" des LSP internationaux, c'est mission impossible, qui plus est pour un traducteur lambda comme moi. Donc ils ne seront pas pris en compte. Si quelqu'un a des informations fiables, je suis preneur. La CNET en 2017 ne cite que Transperfect, mais il serait intéressant de connaître la répartition par langue des C.A. de Lionbridge et consorts.

On peut toujours rêver...



P.S. J'ajoute qu'à elle seule, la ville de Paris est la plus grosse concentration d'acteurs de la traduction, avec 3982 codes "7430Z", soit près de 20% du total de la France métropolitaine (hors Corse).

Source image : JF BRADU

Liens connexes :

Les grands groupes de traduction en France
Les acteurs du marché de la traduction technique en France
Réalité de la traduction automatique en 2014
Combien pèse vraiment le marché de la traduction dans le monde ?



mardi 3 octobre 2017

Critique du site TRADUTEC.COM

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Dans le cadre d'une mise à jour de mon billet (datant déjà d'avril 2014) sur les grands groupes de traduction en France, à paraître ce trimestre ou le prochain, je revisite les 12 groupes identifiés à l'époque, que j'avais alors classés par C.A. (déclaré ou estimé) et par ordre décroissant :
  1. ORTEC 1 Md€
  2. Ubiqus 60 M€
  3. Telelingua 17 M€
  4. Datawords Datasia 16 M€
  5. Linguistique Communication Informatique 15 M€
  6. Technicis 11 M€
  7. Tradutec 10 M€
  8. Optilingua International 10 M€
  9. ADT International 8 M€
  10. WHP INTERNATIONAL 7 M€
  11. HL TRAD 6 M€
  12. CPW Group 3 M€
le but étant bien sûr d'étudier les éventuels changements de position (Ubiqus, qui était second, proclame à présent qu'il est le premier groupe en France) et la recomposition du paysage français des acteurs de la traduction technique à l'horizon 2018.

J'en profite d'ailleurs pour interpeller ces groupes, que je contacterai individuellement, afin qu'ils me communiquent - s'ils le souhaitent, naturellement - des données de première main !

Mais pour en revenir à l'objet de mon billet, voici ce que j'écrivais il y a près de 4 ans :
Le site de Tradutec est un peu plus intéressant que celui de Technicis, mais légèrement dépassé aussi... Certaines rubriques ont même l'air carrément à l'abandon...
Or si le site "institutionnel" de Technicis (dont je signale au passage le rachat récent d'Arancho Doc, un acteur majeur de la traduction, notamment en Italie) s'est adapté depuis à l'air du temps, celui de Tradutec a vieilli ultérieurement et lui ravit désormais le flambeau de "poussiéreux" et grisâtre (du reste le gris en est la couleur dominante !) :


Les défauts de ce site sont tellement manifestes et nombreux qu'il est inutile d'en dresser la liste, ce serait ennuyer davantage mon lectorat que de décrire un site aussi ennuyeux et dont la page d'accueil ne respecte aucun des critères basiques, qui plus est à l'heure des réseaux sociaux ! Inutile aussi de tirer sur l'ambulance en le comparant aux sites de ses concurrents...

Ma critique porte donc sur le fond davantage que sur la forme, et elle tient en une simple constatation : ce site est TOTALEMENT inadapté pour rendre compte de l'envergure de l'un des dix premiers groupes français du marché de la traduction !

Je dis souvent que les anglo-saxons sont les maîtres du marketing, donc imaginons un instant un LSP ayant une taille et une importance semblables à Tradutec, et posons-nous simplement la question : pourrait-il se présenter sur le marché avec un site pareil ?

La réponse coule de source : NON !

Comment connecter un site aussi étriqué à un groupe qui dégage 10 millions d'euros de C.A. ? C'est désastreux en termes d'image, pas uniquement pour Traductec selon moi, mais plus généralement pour le marché français de la traduction.

Du reste, il est étrange de voir que les sociétés faisant partie du groupe valorisent ce dernier bien plus que le contraire, là où il serait naturel qu'un groupe chapeautant une telle pépinière d'entreprises fasse pour elles plus et mieux que de les reléguer en pied de page, genre bloc d'annonces sponsorisées d'un vulgaire site Adsense banni des résultats de Google !


Ridicule !

J'ignore si quelque responsable du groupe Tradutec lira ce billet, dont la critique se veut positive, mais j'espère au moins que le message qu'il entend véhiculer lui parvienne :

- Vous qui êtes riche de plus d'un demi-siècle d'histoire, racontez-la, comme il se doit !

Sur le fond et sur la forme. C'est urgent.



Liens connexes :

Landing page, c'est quoi ?
Les acteurs du marché de la traduction technique en France
Les grands groupes de traduction en France